En premier lieu, nous nous intéressons bien sûr aux produits que propose Bona pour la nouvelle façon de poncer.
“Notre assortiment de matériel de ponçage spécifique pour le secteur du parquet est très diversifié. Cela va des classiques comme le disque 8100 en carbure de silicium et la bande abrasive 8500 en alumine, en passant par la bande zircon 8300 et les systèmes Ceramic Mix (8600 et 8700) un peu plus haut de gamme et enfin le top : le système d’abrasifs Diamant”, énumère
Michaël Devriendt. “Nos abrasifs sont disponibles en bandes sans fin, en disques et même en grilles, dans une multitude de dimensions et/ou largeurs.”
Quelles sont les principales évolutions au programme de Bona à plus ou moins court terme ?
“Honnêtement, c’est difficile à dire. Notre secteur a évolué très rapidement ces dernières années après avoir stagné un moment et la suite dépend en fait principalement du parqueteur et de ce qu’il veut. Ce qui est sûr, c’est que Bona ne se croise pas les bras, surtout pas au niveau du développement de machines, qui sont constamment perfectionnées pour apporter un maximum d’ergonomie et d’efficacité à l’utilisateur.”
Plus d’efficacité
On s’interroge évidemment aussi sur le pourquoi : pourquoi faut-il renoncer aux abrasifs classiques ? Que pense Bona des changements qui s’installent au niveau du ponçage ?
“Nos abrasifs classiques, les types 8100 et 8500, sont encore bons, cependant Bona possède depuis des alternatives beaucoup plus efficaces à proposer. Je pense par exemple à la série 8300, et aux nouvelles séries 8600 et 8700. Ces types d’abrasif ont une durée de vie plus longue et ils sont plus agressifs. Ils sont effectivement un peu plus chers à l’achat mais ce prix plus élevé est loin d’être un facteur négatif. Grâce à sa plus grande longévité, ces nouveaux types d’abrasif reviennent en fait moins cher à l’usage que les types classiques.”
Sur quelles machines peut-on utiliser ces abrasifs ? Y a-t-il des restrictions ?
“Des abrasifs de qualité demandent des ponceuses de qualité”, déclare en riant notre interlocuteur. “Avant, le ponçage d'un parquet commençait toujours par la ponceuse à bande, puis on passait à la bordeuse avant de terminer avec la polisseuse. C’est encore souvent le cas, surtout pour les pièces de grande surface. Mais on note une évolution intéressante : les logements sont de plus en plus petits et les pièces par conséquent plus compactes. Dans ce contexte, le ponçage rotatif l’emporte sur le ponçage classique à la ponceuse à bande. Le ponçage rotatif est tout simplement plus rapide, s’il est exécuté avec l’abrasif adéquat.”
“Le gain de temps vient principalement du fait qu'il y a moins de machines à transporter. Ce qui veut dire moins de temps et d’efforts consacrés au ponçage des bords, puisque vous pouvez poncer plus près du bord. Mon conseil : vous avez une surface de 400 m² avec un ancien sol verni, entièrement à poncer? Commencez par la ponceuse à bande, puis passez à la FlexiSand Bona, cela vous fera gagner du temps précieux. Par contre, si la surface à poncer est de 70 m², vous n’avez besoin d’emmener que la FlexiSand sur le chantier. Avec cette puissante ponceuse rotative multifonctionnelle, le ponçage semble une ‘bagatelle’, surtout si vous choisissez le bon abrasif.”
Le troisième Bona DCS arrive
Pour terminer, un petit tour du côté des systèmes d’aspiration : “Toutes les ponceuses Bona sont compatibles avec nos deux types d’aspirateurs : le Bona DCS25 pour la FlexiSand et les bordeuses, ou le Bona DCS70, en combinaison avec une ponceuse à bande, comme la Bona Belt. Les deux systèmes permettent de travailler quasi sans poussière.”
“Le Bona DCS70 va même encore plus loin. Cet aspirateur fonctionne avec les sacs à poussière sans couture de 20 m Bona Longopac. Vous avez donc un collecteur de poussière de 20 m prêt à l’action dans l’aspirateur. Le calcul est vite fait : 20 mètres x 70 litres, cela veut dire 1400 litres d’aspiration sans le moindre contact avec la poussière de ponçage. Et j’ai d’ailleurs une primeur à partager avec vous : Bona annonce une troisième version du DCS pour cette année !”
Ce texte est une traduction de l’interview réalisée initialement en néerlandais.